Visite guidée à l'Institut de la Vision
Construit au cœur du Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie (CHNO) des Quinze-Vingts à Paris, l’Institut de la Vision est l’un des plus importants centres de recherche scientifique et médicale en Europe entièrement dédié aux maladies de la vision. Conçu comme un lieu de rassemblement et d’échanges, il réunit sur un même site la recherche fondamentale, clinique et industrielle, qui concentrent leurs compétences et leur efforts sur :
• La découverte de nouvelles thérapeutiques, d’approches diagnostiques innovantes et de solutions préventives,
• Le développement de concepts, techniques et plateformes technologiques,
• L’exploration de nouvelles pistes de recherche,
• La validation de technologies compensatrices des déficits visuels.
L’Institut de la Vision en quelques chiffres
Sous la direction du Pr José-Alain Sahel, l’Institut de la Vision a ouvert en 2008 avec le soutien de l’Université Pierre et Marie Curie (UMPC), de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), du Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie (CHNO) des Quinze-Vingts, du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et des subventions de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France.
L’Institut de la Vision, véritable campus innovant :
• 10 000 m2 dédiés à la recherche sur la vision et les maladies oculaires,
• Plus de 300 personnes, chercheurs, cliniciens, doctorants, etc.
• 16 équipes de recherche
• 18 plateformes technologiques - imagerie, phénotypage, génotypage, séquençage, vectorologie, histologie, biochimie, culture cellulaire, criblage de molécules à haut débit et à haut contenu, Home-Lab (appartement laboratoire), StreetLab (rue artificielle), Simulateur basse vision -
• 1 centre de référence des maladie rares
• 1 centre d’investigation clinique
• 1 Institut Carnot « Voir & Entendre »
• 1 incubateur d’entreprises innovantes.
« L’Institut de la Vision est labellisé « Laboratoire d’Excellence » depuis 2011 par le ministère de la Recherche. »
En photo : façade de l'Institut de la Vision. © Brunet Saunier
Un enjeu de santé publique
Les déficiences visuelles sont fréquentes à toutes les périodes de la vie : selon l’OMS, 253 millions de personnes présentent une déficience visuelle, 36 millions d’entre elles sont aveugles et 217 millions présentent une déficience visuelle modérée à sévère. Il s’agit aussi d’un enjeu de santé publique lié au vieillissement de la population car la DMLA, le glaucome et la rétinopathie diabétique touchent essentiellement des personnes âgées. Avec l’allongement de la durée de vie, on s’attend à un doublement du nombre de patients atteints de ces maladies d’ici à 2030. La recherche sur les maladies rares - comme la rétinite pigmentaire - fait également partie des priorités de l’Institut de la Vision.
« 253 millions de personnes sont déficientes visuelles dans le monde : un enjeu de santé publique grandissant avec le vieillissement des populations. »
Une réussite aux retombées prometteuses
Depuis 10 ans, la Fondation Voir & Entendre soutient les recherches menées à l’Institut de la Vision. Parmi les projets innovants, les thérapies prometteuses et la prise en charge des handicaps sensoriels, citons
• la thérapie génique : comment les gènes deviennent des médicaments pour le système visuel,
• la vision corticale : comment voir sans la rétine ou comment développer un système capable de restaurer la vision par stimulation optogénétique du cortex visuel.
• la recherche contre le Syndrome de Usher : mieux appréhender ce que la perception multisensorielle apporte à l’individu et développer des technologies et traitements qui bénéficieront aux personnes atteintes.
• l’évolution des implants rétiniens : les chercheurs des équipes de Serge Picaud et de Ryad Benosman ont montré que des caméras asynchrones permettaient de faire une stimulation biomimétique de la rétine. Le brevet associé à ce travail a contribué à la création de la start-up Pixium Vision en 2012. L’entreprise a obtenu le marquage européen (CE) en juin 2016 pour sa prothèse rétinienne IRIS 2. Actuellement en essai clinique à la fondation Rothschild et au CHNO des Quinze-Vingts, IRIS 2 a pour objectif de restaurer la perception d’objets contrastés pour des patients atteints de rétinopathie pigmentaire.
Une nouvelle prothèse photovoltaïque de bien meilleure résolution spatiale : l’implant Prima, fabriquée en France par Pixium Vision, doit prochainement entrer en évaluation clinique pour des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Implant photovoltaique Prima (Pixium Vision) visualisé au fond de l’œil d’un rat.
Crédit : J. Degardin / Institut de la Vision
• la thérapie cellulaire : les chercheurs sont capables de produire les différents types de cellules de la rétine à partir des cellules souches pluripotentes humaines induites (iPS) reprogrammées à partir des cellules de la peau du patient. Le but est ensuite de les introduire par injection dans l’œil pour remplacer les cellules dégénérées et récupérer leurs fonctions. Un premier essai clinique chez des patients atteints de rétinite pigmentaire est prévu pour le courant de l’année 2018 au CHNO des Quinze-Vingts.
• Streetlab : la rue artificielle - équipée de capteurs de mouvements et d’une régie de contrôle - permet de mener des projets de recherche appliquée et fondamentale autour de la perte d’autonomie et de la rééducation et de la réhabilitation visuelle.
Streetlab : protocole en cours dans la rue artificielle.
Crédit : Photothèque du CNRS
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Par téléphone : 01 53 46 26 48.
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Pour plus d’informations : Arnaud Bricout T. 01 53 46 26 48, relation-donateur @ institut-vision.org
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