« Semaine nationale de la myopie » du 18 au 24 novembre 2024
Organisée par l’Institut d’Éducation Médicale et de Prévention, dans le cadre de la campagne « Agissons contre la myopie », la deuxième édition de la « Semaine nationale de la myopie » entend faire mieux connaître les solutions permettant de ralentir la progression de la myopie. Elle se déroulera du 18 au 24 novembre 2024.
Cette année, les organisateurs de la « Semaine nationale de la myopie » entendent lancer un grand mouvement de mobilisation autour du mot d’ordre : « Contre la myopie, j’agis ! » Ils souhaitent ainsi inciter chacun à agir au quotidien pour faire barrage à cette épidémie, qui menace la santé visuelle des jeunes générations. À commencer par les parents, dont le rôle est fondamental. Tout d’abord en allant échanger avec les professionnels de la vue, pour se faire expliquer les dispositifs de freination qui existent et qui peuvent empêcher la myopie des enfants d’évoluer vers des formes graves à l’âge adulte. Ensuite, en inculquant très tôt à leurs enfants les réflexes salvateurs : passer moins devant les écrans, faire contrôler régulièrement leur vision.
Les « États Généraux de la myopie »
Pour favoriser cette mobilisation générale, des actions seront mises en place dans toute la France. Avec en premier lieu les « États Généraux de la myopie », un événement national fédérant tous les acteurs de la filière visuelle. Cet événement totalement inédit se tiendra à la Maison de la chimie, lundi 19 novembre 2024. Ce temps fort rassemblera l’ensemble des acteurs de la filière visuelle, qui souhaitent s’unir pour mieux lutter contre l’épidémie actuelle de myopie. Il aura pour objectif de dresser un état de lieux de l’épidémie de myopie et de déterminer les moyens d’agir pour la ralentir.
Les « États Généraux de la myopie » s’articuleront autour de trois tables rondes, qui permettront de dresser un état des lieux (chiffres clés, raisons de cette progression de la myopie, en quoi la myopie est un enjeu de santé publique), puis de définir les clés d’action pour agir face à l’épidémie (prévention, dépistage, freination, accompagnement des patients, mobilisation des professionnels) et, enfin, de présenter les modalités de mobilisation de la filière.
Des actions contre la myopie, dans toute la France
La « Semaine nationale de la myopie » s’ouvrira la veille et se déclinera dès le 18 novembre 2024 à travers l’Hexagone, avec des actions d’information et de dépistage organisées à l’initiative des professionnels de santé partenaires de l’événement et de plusieurs acteurs locaux : villes, associations, Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), centres hospitaliers, Équipes de soins spécialisés…
Pour mobiliser la population le plus largement possible sur la nécessité d’agir contre l’épidémie de myopie, ophtalmologistes, orthoptistes, opticiens et pédiatres s’appliqueront également à sensibiliser les familles sur les moyens qui sont d’ores et déjà à leur disposition, via la diffusion de différents supports d’information. Les professionnels de santé engagés dans cette action se tiendront à leur disposition pour échanger sur le sujet.
Dans le même temps, pour inciter à l’action individuelle et collective, un challenge baptisé « Dessine-moi si tu peux ! » sera organisé et une grande campagne sera lancée sur les réseaux sociaux autour du hashtag #contrelamyopiejagis.
Contre la myopie, agir de toute urgence
En multipliant les actions de sensibilisation, les organisateurs de la « Semaine nationale de la myopie » entendent rappeler que de nombreux experts s’alarment aujourd’hui face à la progression de l’épidémie mondiale de myopie. Alors que cette pathologie concernait seulement 15 % des Français en 1950, elle touche désormais 40 % de la population dans l’Hexagone. Et à l’horizon 2050, les professionnels de la santé visuelle estiment que ce chiffre montera à 60 %. Les enfants sont particulièrement affectés par ce trouble de la vision. Aujourd’hui, en effet, un enfant sur cinq souffre de myopie en France et 510 000 enfants âgés de 6 à 15 ans ont une myopie évolutive, qui risque de devenir forte à l’âge adulte et qui pourrait entraîner des complications majeures : décollement de rétine, cataracte, glaucome...
« Il existe pourtant des leviers d’actions efficaces pour enrayer ce phénomène, parmi lesquels la freination de la myopie », rappelle l’Institut d’Éducation Médicale et de Prévention. Quatre solutions ont fait leurs preuves pour ralentir la myopie évolutive des enfants et adolescents : les verres de freination, l’orthokératologie (port de lentilles rigides la nuit), les lentilles « défocalisantes » de jour et l’instillation de collyres à base d’atropine.
Site : ensemblecontrelamyopie.fr/semaine-nationale-myopie.
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